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Moins de viande, plus de plantes : le nouveau régime belge



Le paysage de notre alimentation est en pleine mutation. Il y a encore quelques années, le concept de flexitarien ou de « lundi sans viande » était une idée plutôt marginale. Aujourd’hui, c’est une réalité bien ancrée dans nos habitudes. Que ce soit par conviction pour le bien-être animal, par souci pour notre planète ou simplement pour prendre soin de sa santé, les motivations sont multiples et de plus en plus partagées. Cette transition vers une alimentation plus végétale est portée en grande partie par une nouvelle génération et une prise de conscience collective qui se renforce, transformant ce qui était une niche en un mouvement de fond.

Une assiette belge en pleine évolution

La Belgique est en train de vivre une transformation notable de ses habitudes alimentaires, un phénomène qui marque le déclin progressif de la consommation de viande au profit d’une approche plus végétale. Cette mutation, confirmée par plusieurs études, révèle que la traditionnelle assiette belge évolue. D’après les données de l’étude iVOX un Belge sur trois intègre au moins une journée sans viande dans sa semaine, une habitude qui était encore marginale il y a peu. Le nombre de flexitariens, ceux qui réduisent leur consommation de produits animaux sans les éliminer totalement, est en forte croissance. Cette tendance ne se limite pas à la viande : les alternatives aux produits laitiers, comme les laits d’avoine, de soja ou d’amande, connaissent une popularité grandissante, signe que le marché du végétal est en pleine expansion. Ce changement n’est pas un simple effet de mode, mais une évolution profonde du comportement des consommateurs belges qui se reflète dans leur panier d’achats.

Les moteurs du changement

Derrière ce virage alimentaire se trouvent des motivations claires et partagées. Les préoccupations environnementales se placent en tête de liste, les consommateurs étant de plus en plus conscients de l’impact de l’élevage sur le climat. La santé joue également un rôle prépondérant, une alimentation plus riche en végétaux étant souvent perçue comme un choix bénéfique pour le bien-être personnel. Enfin, la question du bien-être animal est une motivation forte pour un nombre croissant de Belges, en particulier chez les jeunes. Cette transition est d’ailleurs largement portée par la nouvelle génération : 22 % des moins de 34 ans choisissent déjà régulièrement des options végétales, montrant que le changement s’inscrit dans les habitudes des futures générations

L’impact sur le marché et les régions

Selon l’article de ProVeg Belgium intitulé « La consommation de viande en Belgique continue de baisser », cette évolution n’est pas uniforme sur tout le territoire, l’adoption de régimes plus végétaux étant nettement plus avancée à Bruxelles qu’en Flandre et en Wallonie. Face à cette demande croissante, l’offre de produits alternatifs s’est diversifiée de manière spectaculaire. Ces études, basées sur des données de janvier 2022, montrent que le marché du végétal est en passe de devenir une composante majeure de l’industrie alimentaire belge, avec un potentiel de croissance encore considérable pour les années à venir.